Pour les voyageurs disposant d’un temps de transit court entre deux vols, un parcours simplifié a été mis en place en collaboration avec le groupe ADP.
Moins de stress aux portes d’embarquement de Roissy-Charles-de-Gaulle
L’un des objectifs du partenariat entre Air France-KLM et le groupe ADP, baptisé Connect France et signé lors du dernier Salon du Bourget, est de réduire le stress des passagers. Dans ce cadre, une première initiative a été mise en place ces dernières semaines : le short connection pass. Ce dispositif permet de prioriser les voyageurs en transit selon le temps disponible pour leur correspondance.

Fonctionnement transparent pour le passager
Le protocole s’active automatiquement dès que le temps calculé entre la porte de débarquement et la porte d’embarquement, incluant les temps d’attente au PIF (sûreté) et au PAF (frontière), descend en dessous d’un certain seuil. Le passager n’a aucune démarche à effectuer : dès l’arrivée du vol d’apport à Paris-Charles de Gaulle, il reçoit un SMS et un e-mail l’informant qu’il bénéficie d’un accès prioritaire aux contrôles de sûreté et à la police aux frontières.
Un dispositif ciblé mais efficace
Parmi les 140 000 passagers quotidiens d’Air France, près de la moitié transitent par le hub de Paris-Charles de Gaulle. En moyenne, 600 d’entre eux profitent chaque jour du short connection pass, notamment lorsque le temps de correspondance dépasse quarante-cinq minutes, comme entre Toulouse et New York avec une arrivée au terminal 2F et un départ du terminal 2E Hall K. Les passagers concernés bénéficient automatiquement de la priorité, sans aucune action de leur part.
Conditions d’éligibilité
Le dispositif s’applique aux détenteurs de billets Air France-KLM et des compagnies de l’alliance SkyTeam (Delta, AeroMexico, Garuda, Virgin Atlantic, SAS, etc.), quelle que soit la classe ou le tarif. L’objectif est d’assurer une correspondance plus fluide et de réduire les risques de stress pour les passagers en transit.
